Renaître de ses cendres

Renaître de ses cendres

Le 3 février 1916 à 20 h 37, l’alerte est donnée : un incendie a éclaté sur la Colline du Parlement, dans l’édifice du Centre. Le lendemain matin, l’édifice est ruiné et couvert de glace. On ne connaîtra jamais la cause exacte de l’incendie. Dans cette émission, Johanna Mizgala, conservatrice de la Chambre des communes, raconte cet épisode tragique dans l’histoire du Canada. Elle nous parlera aussi de l’audace des architectes chargés de reconstruire le Parlement.

Durée : 20:38

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Date de publication : 3 février 2016

  • Transcription d'épisode 26

    Jessica Ouvrard : Bienvenue à « Découvrez Bibliothèque et Archives Canada : votre histoire, votre patrimoine documentaire ». Ici Jessica Ouvrard, votre animatrice. Joignez-vous à nous pour découvrir les trésors dont recèlent nos collections, pour en savoir plus sur nos nombreux services et pour rencontrer les gens qui acquièrent, protègent et font connaître le patrimoine documentaire du Canada.

    Le 3 février 1916 à 20 h 37, l’alerte est donnée : un incendie a éclaté sur la Colline du Parlement, dans l’édifice du Centre. Le lendemain matin, l’édifice est ruiné et couvert de glace. On ne connaîtra jamais la cause exacte de l’incendie.

    À ce moment, le Canada est plongé dans la Première Guerre mondiale, et le 50e anniversaire de la Confédération approche à grands pas. Il est donc impératif de reconstruire tout de suite le Parlement pour susciter un sentiment de vigueur et de continuité dans le cœur et l’esprit des Canadiens. Dans cette émission, Johanna Mizgala, conservatrice de la Chambre des communes, raconte cet épisode tragique dans l’histoire du Canada. Elle nous parlera aussi de l’audace des architectes chargés de reconstruire le Parlement.

    Pour voir des images liées à cette émission, vous pouvez regarder notre album sur Flickr tout en nous écoutant. Allez à bac-lac.gc.ca/balados.

    Johanna Mizgala : Le feu s’est déclaré en soirée. À cette époque, la Chambre siège parfois tard le soir; il y a même des personnes qui restent dans l’édifice toute la nuit. Par exemple, le président de la Chambre Sévigny, son épouse, leurs trois enfants et certains de leurs amis se trouvent dans les appartements du président quand l’incendie éclate. On sait que le feu commence en fin de soirée, dans la salle de lecture, mais on ne sait pas pourquoi. La cause la plus probable est un cigare mal éteint dans une poubelle. La salle de lecture est couverte de bois qui vient d’être huilé et verni. En plus, les journaux sont installés sur de longues barres de bois, alors il y a du papier partout. Quand la fumée commence à l’étage, les gardes sont alertés et essaient d’éteindre l’incendie avec des extincteurs, mais les braises s’envolent partout. Vous imaginez la scène : tard un soir de février, au beau milieu de la Première Guerre mondiale, des personnes assises tranquillement apprennent qu’un incendie se répand extrêmement rapidement. Autour de 21 h, on cogne à la porte de la chambre et on leur annonce qu’il y a le feu et que tout le monde doit sortir. À l’époque, le corridor était muni de compartiments cubiques pour mettre les manteaux et les chapeaux. Tout ça alimente encore le feu, qui se répand très vite. Le vent souffle les flammes jusqu’au toit, puis de l’autre côté de l’édifice. L’édifice a plusieurs cours intérieures, alors le feu se propage à une vitesse fulgurante d’un étage à l’autre, puis jusqu’au toit dans les cours intérieures, car les fenêtres sont ouvertes. Avec le vent en plus… toutes les conditions sont réunies pour que le feu se propage. La seule partie de l’édifice historique qui survit, on le sait, est la Bibliothèque, grâce à ses portes en fer à l’épreuve du feu. Dès que l’incendie est hors de contrôle, les portes sont fermées. Un bibliothécaire vif d’esprit réussit à sauver la Bibliothèque du Parlement en fermant les portes coupe-feu. C’est comme ça que la Bibliothèque a survécu au brasier. La nouvelle se répand elle aussi, et toutes les personnes valides se rendent sur la Colline pour aider les gens à sortir, ou littéralement sauver les meubles. Le 77e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien s’entraîne à Ottawa, et Sam Hughes est en train de souper au Château Laurier. Les hommes du 77e sont appelés en renfort et forment un périmètre de sécurité pour aider les pompiers à combattre l’incendie. Ils distribuent de l’eau et de la soupe tout au long de la nuit. Le premier ministre Borden raconte dans son journal personnel que, même si l’incendie s’est poursuivi tard dans la nuit, l’horloge continuait de sonner chaque heure, 21 heures, 22 heures, 23 heures… dans un épisode digne d’un roman, la cloche de la tour s’est écrasée au sol juste avant que sonnent les 12 coups de minuit. La cloche a été restaurée il y a quelques années; elle se trouve maintenant sur la pelouse du Parlement, derrière l’édifice.

    JO : Donc c’est la cloche d’origine du Parlement?

    JM : Oui, la cloche d’origine de la première tour.

    JO : De la tour Victoria?

    JM : Oui. Elle était un peu plus petite que la Tour de la Paix actuelle et n’avait évidemment pas de carillon, mais elle avait un beffroi et une horloge.

    JO : Est-ce que c’est vrai que plusieurs femmes ont essayé d’aller chercher leur manteau de fourrure avant de quitter l’édifice?

    JM : Oui, c’étaient des invitées du président. Comme je l’ai dit tantôt, l’épouse du président et leurs enfants étaient présents. Il y avait notamment de très jeunes enfants dans la pouponnière ce soir-là. Le président est allé les réveiller pour les faire sortir. On dit que certaines femmes présentes à la fête ont décidé de retourner prendre leurs manteaux, pas nécessairement parce que c’étaient des manteaux de fourrure; peut-être qu’elles voulaient juste se réchauffer par une nuit de février. Quoi qu’il en soit, cette décision leur a coûté la vie. Elles ont fait l’objet d’un éloge funèbre en chambre le lendemain, quand ils ont parlé des personnes décédées. Je pense que l’une d’entre elles était une jeune mère de cinq enfants, c’est une histoire terriblement triste.

    JO : Il y a eu d’autres blessés?

    JM : Sept personnes sont décédées, dont un député qui avait quitté la chambre pour faire un appel interurbain. Il y avait des cabines téléphoniques dans l’édifice dans le temps. Ça a pris du temps avant que son corps soit découvert. Personne ne savait qui était sorti et qui était présent ce soir-là. Le décès de Bowman Law a été constaté beaucoup plus tard. Une plaque commémorative a été installée dans le hall d’Honneur du nouvel édifice. Les noms des six autres personnes qui ont péri dans l’incendie, qui n’étaient pas des députées, ont aussi été inscrits.

    JO : J’ai entendu dire qu’il y avait beaucoup de rumeurs sur les causes de l’incendie parce que le pays était en guerre.

    JM : Oui, l’événement était très inattendu, et il est survenu au beau milieu de la nuit. La situation était vraiment confuse parce qu’il y avait beaucoup de versions contradictoires. Une enquête a été effectuée pour savoir ce qui s’était passé, mais les données recueillies étaient contradictoires. Des députés qui étaient présents dans la salle de lecture ont affirmé avoir vu des personnes qu’ils ne connaissaient pas, et le chef de police a dit qu’il avait entendu des coups de feu pendant l’incendie. C’est donc difficile de savoir ce qui s’est passé, et vu qu’on était en temps de guerre, les gens se sont demandé si c’était un sabotage.

    JO : Le pays est embourbé dans la Première Guerre mondiale, il vient de perdre son Parlement, et le 50e anniversaire de la Confédération s’en vient. C’est une période extrêmement difficile. Comment le gouvernement a-t-il réagi?

    JM : C’est en partie pour ça qu’il est si important de commencer la construction tout de suite, même si le pays est en guerre et que l’essentiel de sa capacité industrielle sert à approvisionner les troupes outre-mer pour qu’elles puissent faire leur travail. Dès le lendemain matin, la Chambre se réunit au Château Laurier pour décider ce qu’il faut faire et examiner les options. Ses membres décident de siéger au Musée commémoratif Victoria. Ils sont obligés d’emprunter la masse du Sénat parce que celle de la Chambre des communes a été détruite dans l’incendie. Ils se mettent au travail et se réunissent le lendemain. C’est extrêmement important d’assurer la continuité du gouvernement, surtout en temps de guerre. Il faut éviter que l’incident nuise au bon fonctionnement du gouvernement. Ils siégeront au Musée commémoratif Victoria pendant quatre ans, mais les plans sont établis presque immédiatement. Au début, ils veulent restaurer l’ancien édifice, mais ils finissent par se rendre compte qu’ils peuvent juste conserver quelques pierres de l’extérieur; l’intérieur est une perte totale. En plus, le Canada a pris beaucoup d’expansion depuis la construction du premier édifice : des provinces se sont jointes au Canada, les frontières s’étendent et il n’y a plus assez de bureaux pour répondre aux besoins. Les plans d’un nouvel édifice sont donc conçus. Le contrat est attribué à John Pearson, de Toronto, et à Omer Marchand, de Montréal. Ils ne s’étaient jamais rencontrés avant, mais ils ont conçu le nouvel édifice ensemble. Marchand a produit le plan d’étage de style beaux-arts qu’on connaît aujourd’hui. Pearson s’est chargé de la conception générale de l’édifice, de son intégration aux deux autres édifices de la Cité parlementaire et du design. Il choisit même les meubles qui sont installés dans chaque pièce.

    JO : Alors tout est prévu dans les moindres détails?

    JM : Oui, ça donne un édifice assez hétéroclite. Il est de style néo-gothique, comme le Parlement d’origine, mais il est beaucoup plus grand avec ses six étages. L’ancien édifice était beaucoup plus petit et ressemblait un peu à un labyrinthe avec toutes ses cours intérieures. Le plan de style beaux-arts est beaucoup plus clair et ordonné. Le Sénat et la Chambre des communes sont nettement séparés, chacun de son côté. Évidemment, ils voulaient raccorder ce qui restait de l’édifice historique, c’est-à-dire la Bibliothèque, au nouvel édifice. C’est pour ça qu’il y a un corridor central dans le hall d’Honneur. La construction commence tout de suite et les députés commencent à siéger dans le nouvel édifice quatre ans plus tard, avant même qu’il soit terminé. À la fin de la guerre, les pertes dévastatrices subies par le Canada sont connues, et le pays décide de construire la Tour de la Paix, qui est donc une partie distincte. Quand on y pense, l’édifice comprend trois parties si on inclut le hall d’Honneur et le corridor principal. La construction de la Tour de la Paix commence en 1919, et elle est ouverte au public en 1927.

    [Extrait du discours prononcé par le gouverneur général Freeman Freeman-Thomas le 1er juillet 1927, à l’occasion du Jubilé de diamant de la Confédération du Canada]

    Aujourd’hui, mes sujets du Canada se rassemblent pour célébrer le Jubilé de diamant de la Confédération. Et en ce jour, ils ont raison d’être fiers de ce qui a été accompli et ont raison d’être confiants en l’avenir. En soixante ans, les frontières de cette Confédération sont devenues dix fois plus étendues et ses gouvernements sont maintenant responsables du bien-être de presque 10 millions d’habitants. Grâce à son ardeur au travail, à ses convictions et à ses sacrifices en temps de guerre, le Canada est devenu une nation puissante.

    JO : Quelle était la vision des architectes pour le nouvel édifice?

    JM : L’édifice est conçu au début du XXe siècle. Ils essaient de joindre les idéaux de la vie moderne au mode de fonctionnement du gouvernement. L’édifice doit représenter tous ces idéaux. Comme je l’ai dit, l’extérieur est une structure néo-gothique construite avec des technologies modernes, comme les armatures en acier. Les arches et les voûtes jouent un rôle purement décoratif, elles ne soutiennent rien.

    JO : Ce ne sont pas des voûtes fonctionnelles.

    JM : Absolument pas, ce sont des décorations. Quant au style des beaux-arts, il correspond parfaitement à la fonction moderne remplie par l’édifice. C’est un style qui se caractérise par la clarté du plan. Quand vous entrez dans l’édifice, même s’il est grand, vous savez exactement où vous êtes. Un modèle d’organisation très distinct montre où il faut aller. Dans l’édifice du Centre, par exemple, tout ce qui concerne la Chambre des communes se trouve du côté gauche de l’édifice, et le Sénat est à droite. La hiérarchie est elle aussi reflétée dans le plan de l’édifice. C’est dans le Sénat qu’il y a le plus de détails architecturaux, car c’est la chambre haute du Parlement. Vient ensuite, bien évidemment, la Chambre des communes. Les gens ne savent peut-être pas que les bureaux des présidents des chambres sont beaucoup plus richement décorés que ceux du premier ministre, par exemple, ou que ceux du chef de l’opposition officielle. Plus on monte dans l’édifice, plus les étages ressemblent à ceux d’un édifice quelconque construit au XXe siècle. Il y a donc une primauté, une hiérarchie qui détermine l’utilisation optimale de l’espace dans l’édifice. Une autre caractéristique des beaux-arts est la décoration, mais pas de n’importe quel type : la décoration qui raconte une histoire. Dans tous les racoins de l’édifice, on retrouve des symboles de la faune et de la flore du Canada, mais aussi des origines du gouvernement du pays. On peut y admirer les roses britanniques, le trèfle, le chardon et la fleur de lis. Ils sont partout, à l’instar des lions et des licornes. Ce sont des emblèmes de l’Angleterre, mais aussi du Canada.

    JO : Je vois. Est-ce que Pearson était le seul à attacher autant d’importance au symbolisme?

    JM : On en sait plus au sujet de Pearson parce qu’il était l’architecte en chef. L’incendie qui a détruit les documents architecturaux, la correspondance et les documents d’affaires de Pearson et Darling est une véritable tragédie. On en est réduit à faire des conjectures en observant l’édifice et en lisant les quelques lettres qui nous restent. Pearson ne se considère pas comme un homme de mots, même si ses lettres sont extrêmement éloquentes. Il aime mieux expliquer ce qu’il veut à des personnes influentes et les laisser utiliser ses propres mots. Le nom de la Tour de la Paix, par exemple, vient de Pearson. C’est aussi lui qui a choisi le nom de la Chapelle du Souvenir. Il s’intéressait beaucoup aux mots et à leurs liens avec les lieux. Il avait le don d’obtenir ce qu’il voulait, tout en délicatesse.

    JO : Intéressant.

    JM : Il y a aussi une magnifique lettre au premier ministre dans laquelle il imagine ce que vont ressentir les gens qui arrivent sur la Colline du Parlement et montent les escaliers de l’édifice. Il parle de la dignité de l’endroit, qui doit refléter celle de la tâche confiée aux députés. Ils doivent se souvenir qu’ils ont été choisis pour représenter les Canadiens et qu’ils ont la responsabilité de répondre aux attentes. L’édifice est conçu pour que les locataires gardent ça à l’esprit. L’idée de faire son entrée dans un grand espace circulaire, la rotonde de la Confédération, où se trouvent une colonne et des fenêtres qui laissent entrer la lumière par les hauteurs, de marcher dans cet immense espace vide dans le hall d’Honneur, qui mène à la splendide Bibliothèque… c’est un vrai bijou! C’est là que vous allez faire des recherches pour préparer des allocutions à la Chambre des communes. C’est un moment où les députés réfléchissent attentivement au débat. C’est important que le lieu reflète l’importance du travail réalisé par ces hommes et ces femmes cultivés et déterminés. Pearson a intégré ce concept à tout ce qu’il faisait, y compris aux meubles que les députés pouvaient choisir pour leurs bureaux. Tous les meubles du premier ministre, par exemple, ont été spécialement conçus pour occuper cet espace. Pearson a collaboré avec des artisans pour le travail du fer et les objets décoratifs qui rendent l’édifice digne de sa fonction. Il a fait la même chose pour l’extraordinaire plafond en plâtre dans le bureau du président, la salle à manger du président, où sont reçus les dignitaires étrangers, et la Chambre elle-même, avec son superbe design richement décoré qui vise à impressionner les gens et à leur rappeler qu’en entrant dans l’édifice, ils ont un devoir à remplir envers le pays. Pour un architecte qui est un artiste dans l’âme comme Pearson, l’idée est que tout l’édifice rappelle, subtilement ou non, le devoir de chacun.

    JO : Leurs responsabilités.

    JM : On retrouve aussi des endroits un peu fantaisistes, probablement dans le but de détendre l’atmosphère une fois de temps en temps. Dans un corridor, on voit les trois singes de la maxime « ne rien entendre de mal, ne rien voir de mal, ne rien dire de mal »! [Rires] Et ils ne font pas partie d’un design particulier, ils sont juste là. Il y a aussi des moments de pur bonheur quand on voit des fossiles dans les pierres; l’architecte n’a pas essayé de les cacher. Alors vous marchez dans un corridor ou un escalier et vous vous rendez compte qu’il y a une fougère dans le mur. Des surprises comme ça nous attendent un peu partout, je pense qu’elles visent à diminuer la tension de temps à autre.

    JO : Est-ce qu’on peut trouver des documents sur le Parlement dans la collection de Bibliothèque et Archives Canada?

    JM : Tout à fait. La collection de BAC comprend même le document dans lequel la reine Victoria choisit Ottawa comme capitale et décide que le Parlement sera construit dans cette ville. Il y a aussi beaucoup de photos dans la collection. Samuel McLaughlin a photographié les anciens édifices, comme celui qui se trouvait à l’emplacement actuel de l’édifice du Centre. Il a aussi pris des photos pendant l’incendie et un peu après, pendant la démolition de l’ancien édifice et la construction du nouveau. La collection est donc plutôt riche en photos. Il faut aussi mentionner la collection d’information documentaire concernant la Chambre des communes. Dans la collection de Travaux publics, on peut voir des plans d’étage et les plans d’origine de la Tour de la Paix et d’autres structures de la Colline du Parlement. Il y a aussi de la correspondance entre Pearson et le premier ministre. Ils parlent des plans, disent ce qu’ils aimeraient faire et évoquent l’idée d’aller en Europe pour demander des cadeaux en pierre qui pourraient être intégrés à la Chapelle du Souvenir. Cette correspondance donne aussi des détails sur la grève de Pearson, qui a arrêté de travailler pendant la construction. Elle comprend les procès-verbaux de l’enquête, alors il y a beaucoup d’information. BAC possède de très nombreux documents.

    JO : Pour en savoir plus sur l’incendie de l’édifice du Centre et la reconstruction du Parlement, cliquez sur le lien vers le site Web Le Canada, ses contours sur la page Web de cette émission. Visitez bac-lac.gc.ca/balados et cliquez sur l’émission. Vous y trouverez également un lien vers un album Flickr ainsi que des renseignements expliquant comment réserver une visite guidée sur la Colline du Parlement. Pour souligner le centenaire de l’incendie, l’exposition Résilience : l’incendie de 1916 sera présentée à la Bibliothèque du Parlement jusqu’à la fin de l’année 2016. N’oubliez pas d’aller y jeter un coup d’œil pendant votre visite guidée! Vous pourrez y admirer des documents d’archives extraordinaires sur l’incendie et la reconstruction, dont quelques-uns qui viennent de la collection de BAC.

    Merci d’avoir été des nôtres. Ici Jessica Ouvrard, votre animatrice. Vous écoutiez « Découvrez Bibliothèque et Archives Canada ‒ votre fenêtre sur l’histoire, la littérature et la culture canadiennes ». Je remercie notre invitée d’aujourd’hui, Johanna Mizgala.

    Pour plus d’information sur nos balados, ou si vous avez des questions, commentaires ou suggestions, veuillez nous visiter à bac-lac.gc.ca/balados.

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